Décul "papa" bilisation | Saskia Thuot

Décul « papa » bilisation

Décul « papa » bilisation

Bonjour tout le monde!

Vous souvenez-vous à la relâche j’avais le bonheur d’accueillir sur le plateau de Bien mes enfants. Laurence et Simone. Cette semaine, c’était au tour de Pierre-Alexandre, leur papa, mon ex, avec qui j’ai une très belle relation, de venir nous visiter.

Partout dans les médias, on est bombardé d’informations concernant les enfants qui nous poussent à nous demander si on fait la bonne chose, si on agit de la bonne façon avec eux et finalement, ça peut aussi faire qu’on se sent coupable. Pierre ne se dit pas un spécialiste du sujet, mais c’est un papa qui s’informe, qui se questionne et qui est très présent pour ses enfants (aussi les miens 😉 le regard paternel sur le sujet est fort intéressant parce que la culpabilisation, les papas n’y échappent pas!

Quand les enfants s’ennuient:

« Tu sais la fin de semaine où t’as décidé que les tablettes c’était assez et que les enfants se roulent dans le divan la tête en bas, les bas enlevés pis qu’ils te disent: « On a rien à faire!! C’est plaaaate!!»

Monique de Kermadec, psychologue française spécialiste de la précocité et de la réussite, le constate elle aussi : « les parents veulent absolument « trop » occuper leur enfant pour se sentir de « bons » parents. Car en privant les enfants de la possibilité de s’ennuyer, on les prive en même temps d’une étape importante du développement de leur imaginaire. Ne rien faire, c’est laisser l’esprit vagabonder! » 

 Il vont alors :

1. Découvrir leurs vrais intérêts 

En ne décidant pas pour eux, ils vont faire ce dont ils ont vraiment envie.

2. Ralentir le rythme 

Avec leur vie réglée au quart de tour ça fait du bien de s’arrêter un peu.

3. Stimuler leur créativité.

Faire des cabanes avec des coussins, explorer la cour, comme dans le bon vieux temps.

On devrait tous laisser nos enfants s’ennuyer, c’est souhaitable et c’est bon pour la santé mentale de tous!

Espionner ses enfants sur les réseaux sociaux:

Pierre nous a confié avoir déjà « espionné » notre fils de 13 ans sur son compte Instagram. « J’ai lu quelques échanges avec ses amis, avec un grand sentiment de culpabilité. En y pensant bien, je me dis qu’il faut faire une différence entre espionnage et surveillance. L’espionnage c’est beaucoup plus intrusif. D’une part ça crée un sentiment de paranoïa chez le parent, on veut tout lire, tout savoir et on se ramasse avec des informations qu’on n’est pas censé avoir et qu’on ne peut pas vraiment utiliser sans se dévoiler. La surveillance serait beaucoup plus saine, comme faire partie des abonnés de leurs réseaux. On peut alors voir ce qu’ils y mettent sans trop s’incruster. Ça amène beaucoup plus de dialogue. L’enfant sait qu’il y a un garde-fou, mais pas une clôture. Il se sent encadré mais avec une certaine liberté. En fait, il faut faire confiance à nos enfants, mais bien leur expliquer les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux. 

Ce que j’ai fait de bien cette semaine. Bon, je dois me confier, il m’est aussi arrivée de lire des échanges des enfants. J’en ai d’ailleurs discuté ouvertement avec eux. Ils me trouvent un peu mère poule, mais ils comprennent aussi mon désir de protection. Mais pour en apprendre sur eux, rien ne vaut nos moments à jaser sur l’oreiller, avant le dodo. En posant les vraies questions et en échangeant ensemble. Ça, ça fait du bien et c’est sans culpabilité!

Bonne semaine xxx

Saskia

 

collaboration spéciale

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