Qui sommes-nous vraiment ?
Bonjour!
J’espère que vous allez bien 🙂 Vous êtes-vous déjà demandé qui vous êtes…vraiment. Inspiré du nouveau roman de Maxime Landry : « Fils cherche père, si affinités » dont le sujet principal est la quête d’identité, notre psychologue Marc-André Dufour nous a posé cette question…
Personnellement, je trouve que c’est une grande question et elle mérite qu’on s’y arrête, elle mérite introspection. C’est bien beau de vouloir être soi, mais qui suis-je vraiment… Chanteur, auteur, animatrice, maman. D’accord, mais plus encore. Ce n’est pas seulement de savoir quelle est notre couleur, notre repas ou notre animal préféré. 🙂 C’est avoir une représentation profonde de qui je suis ici et maintenant et d’une manière stable dans le temps. C’est connaître ses valeurs, ses besoins, ses émotions et ce qui les provoque ainsi que les signes physiques que notre corps nous envoie. Enfin, c’est connaître sa manière de s’attacher aux autres et d’entrer en relation. Tout ça, influencé par notre bagage familial, génétique, notre environnement, les gens qui nous entourent. Apprendre à mieux se connaitre est très bénéfique pour :
Développer l’estime de soi : une véritable estime, pas une vision de soi idéalisée qui s’effondre à la moindre difficulté.
Développer la capacité de s’affirmer : le respect de soi et de ses besoins commence par la connaissance de soi.
Développer l’autonomie affective : le bébé et l’enfant apprennent à réguler (gérer) ses émotions à travers la réaction de ses parents, à travers leur capacité de reconnaître et nommer les émotions de l’enfant. En vieillissant, nous intégrons ce processus émotionnel dans une relation que nous entretenons avec nous-mêmes, avec nos propres émotions: ressentir, identifier, exprimer son monde émotionnel d’une manière autonome.
Entretenir des relations saines : l’estime de soi, l’autonomie affective et la capacité à s’affirmer permettent d’établir des relations saines, car nous nous intéressons à l’autre pour qui il est et non pas pour le vide qu’il comble en nous.
Avoir un plus grand sentiment de liberté : plutôt que de prendre des décisions par évitement de certaines situations ou émotions inconfortables, pour plaire, pour correspondre à des attentes qui ne nous conviennent pas, etc, nous sommes en mesure de savoir ce que nous voulons et de nous responsabiliser face à nos choix de vie.
Être plus résilient : la résilience est la capacité de « rebondir » positivement face aux épreuves de la vie et une meilleure connaissance de soi renforce cette importante capacité.
Tout ceci ne s’assimile pas en quelques minutes. Maxime Landry partageait avec nous, le bien-être que lui procure l’écriture et comment ça l’aide à mieux se connaitre. C’est aussi dans ce processus que je chemine. Très tôt dans ma vie, j’ai penché mes pensées, tranches de vie et émotions dans un cahier. D’ailleurs, ça me fait tellement sourire quand je relis mon journal intime de ma jeunesse. Selon les périodes, j’ai laissé mon cahier dans mon tiroir sans l’ouvrir.
Ce que j’ai fait de bien cette semaine. J’ai ressorti mon çahier, déjà plusieurs mois que je n’avais pris le temps de remplir ses pages. À 46 ans, la question se pose :
« Qui je suis …vraiment…! ».
Je n’ai pas encore toutes les réponses, mais ce que je découvre sur moi est très intéressant voir étonnant…
À vos papiers, à vos crayons, vous ne le regretterez pas, parce qu’il n’est jamais trop tard pour en savoir plus sur nous 😉
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À la semaine prochaine!